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Quand la BD fait des bulles de la censure

  • La rédaction
  • 4 juin 2015
  • 1 min de lecture

La bande dessinée des années 1950 s’est attirée les foudres de la censure. Mais Tarzan et Spirou sont des malins…

Une du magazine Spirou de 1953 pour l'ouverture de la rubrique Starter. Photo Aladin magazine.

>Une du magazine Spirou de 1953 à l'occasion de la création de la rubrique "Starter".

Violence, mensonges, triche, provocation : la bande dessinée de la fin des années 1940 est accusée de tous les maux. Mais ce sont précisément les onomatopées sans équivoques, le dessin agressif et les scénarios osés de la Panthère Blonde, Tarzan, Tarzella ou Scheema, dont de rares libraires d’anciens détiennent aujourd’hui un dernier exemplaire tant ils sont recherchés, qui fascinent les lecteurs de l’époque. Ces bandes dessinées inspirées des comics américains attisent l’ire des maisons d’édition. Fleurus, Bayard, Le Lombard, Dargaud ou Dupuis, entreprises catholiques, voient d’un mauvais œil la débauche américaine séduisant la jeunesse française à coup de super héros bagarreurs, menteurs et concupiscents. «Pour la première fois de l’histoire, on est face à la naissance d’une culture jeune venue d’outre-Atlantique !», explique Jean-Pierre Mercier, conseiller scientifique à la Cité internationale de la bande dessinée d’Angoulême. Face à ces milliers de publications provenant essentiellement des États-Unis, les pouvoirs publics inquiets de cette «débauche» répondent par la loi...

 
 
 

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© Aladin Magazine 2015

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Aladin est un magazine mensuel disponible en kiosque édité par Les Editions GBD, 42 rue du Père Corentin 75014 Paris . Toute reproduction même partielle est strictement interdite. 

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