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IL ÉTAIT UNE FOIS LES ANTIQUITÉS...sur internet

  • La rédaction
  • 10 juin 2015
  • 2 min de lecture

Photo Aladin magazine

Dans le monde des antiquités, comme dans bien d’autres domaines, il y a un avant et après Internet. Bien plus qu’un moyen de communication, c’est un vecteur d’échanges, un outil de géolocalisation, de paiement, de renseignements, une plate-forme de loisirs, de bases de données… Et nous ne sommes, paraît-il, qu’à la naissance de ce monde parallèle. Le diable pour certains, un génie pour d’autres. Il va sans dire que le marché des antiquités doit au minimum s’adapter, sinon imaginer de nouvelles formes d’échanges et de nouveaux modèles économiques. «Je peux vendre partout dans le monde et organiser des ventes à l’international. Nos trois premiers lots ont été vendus respectivement en Belgique, à Dubaï, et à Shanghai : c’est un signe !», se réjouit Florence Cabarrouy-Lelièvre, commissaire-priseur chez Côte Basque enchères. Mais elle avoue aussi sa joie de taper le marteau face aux enchérisseurs présents dans la salle. Un don d’ubiquité des acheteurs dont il faut tenir compte dorénavant.

Tout savoir en un clic

En autre évolution voire révolution qu’a engendré internet, la somme considérable des informations et son accessibilité ont profondément modifié le comportement du chineur. «En un clic, on a accès à des collections de musées, à des fonds non accessibles physiquement, à des données émanant d’experts, à des résultats de recherches, à des données historiques.», constate Louis Lamy. C’est d’ailleurs à partir de ce postulat que le jeune marchand de tableaux de 29 ans a eu l’idée du site Artvizer (ouverture en novembre 2014), considérant que le particulier, amateur d’objets d’art, est suffisamment avisé pour acheter sans intermédiaire. «Raconter l’histoire des objets et produire un catalogue solide est un travail de fond primordial.», semble contredire Florence Cabarrouy-Lelièvre. Même constat pour Frédérique Chambre qui pointe cependant le risque de noyer la «vraie» connaissance dans un flot d’informations. Il juge donc nécessaire de donner à l’acheteur une information qualifiée et hiérarchisée. «Cette pédagogie est une valeur ajoutée essentielle et précieuse.» Outre une information largement développée dans les catalogues de ventes Piasa, Frédéric Chambre propose des ouvrages complets édités par la nouvelle maison d’éditions Piasa qu’il a créée.

 
 
 

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© Aladin Magazine 2015

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Aladin est un magazine mensuel disponible en kiosque édité par Les Editions GBD, 42 rue du Père Corentin 75014 Paris . Toute reproduction même partielle est strictement interdite. 

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