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On a fait nos poètes à l’Absinthe Bar d’Antibes

  • La Rédaction
  • 29 août 2015
  • 2 min de lecture

Frédéric Rosenfelder, le patron de L’Absinthe Bar d’Antibes, est un grand collectionneur d’objets relatifs à l’absinthe et expose plus d’une centaine de pièces dans son établissement. C’est bien simple, il y en a partout !

L’œil a de quoi se rafraîchir. Des dizaines de cuillers à absinthe et une cinquantaine de fontaines datant de 1860 à 1950 sont exposées au vu et au su de tous. En effet, après l'interdiction française de 1915 (destinée moins à protéger la santé que les viticulteurs de la concurrence), on a continué à fabriquer de l’absinthe en Espagne. Dali et Picasso en ramenaient clandestinement en France. Les objets provenant de cette période historique ne sont donc pas introuvables.

Mais le patron possède également des raretés, de vieilles bouteilles françaises des années 1880 et avoue, tout sourire, déjà en avoir ouvert et bu quelques unes. On aimerait en faire autant mais ces bouteilles peuvent valoir 1000 euros en mauvais état et jusqu'à 3000 euros en bon état (étiquette impeccable, niveau élevé, bouchon bien conservé). Autant vous dire que l’on s’y prend à deux fois avant de la boire.

De toute façon pour l’Absinthe Bar la priorité n’est pas à l’ivresse mais bien à la restitution d’un petit bout de patrimoine aussi romancé soit-il.

«Ici le but n'est pas de s'enivrer, mais de déguster, de procéder à un rituel. C'est d'ailleurs pour cela que nous ne servons pas plus de trois verres par personne.»

On serait presque déçu, mais les objets exposés aspirent le client dans un autre temps, bientôt désorienté entre pyrogènes, publicités anciennes et jeux de cartes, son regard se pose sur le bar en étain datant des années 1860 bien plus ancien que ses homologues en zinc plus récents et répandus.

«Nous voulons que les gens aient l'impression de changer de siècle en rentrant chez nous, qu'ils se croient en 1900 et qu'ils plongent dans leurs racines.» C'est réussi.

>Absinthe Bar, 25 Cours Masséna, Antibes.

Le saviez-vous ? On ne met pas des glaçons dans l'absinthe, mais l'on y fait couler de l'eau contenant des glaçons. En principe, on ne vend pas d'alcools supérieurs à 55°, sauf l'absinthe qui peut atteindre 76°. Ce fort taux d'alcool est supporté par certaines personnes, car le liquide a subi une triple distillation et a un bouquet très rond et très parfumé. Il est moins dur qu'une vodka à 55°.

 
 
 

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© Aladin Magazine 2015

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